mercredi 15 août 2012

L'APRES au régime

La revue municipale de Brandérion consacre plusieurs pages à la vie associative de la commune. Les associations, qui le désirent, peuvent ainsi présenter leur actualité et leurs projets. 

Souhaitant expliquer au plus grand nombre nos motivations, l'APRES Brandérion a donc demandé à paraître sur ce support.

L'article, page 38, n'a pas été publié sans peine. Mais les lecteurs ne découvrent qu'une version très écrémée voire édulcorée du papier d'origine.

Petit rappel des faits...

7 juin : Quatre membres de notre association sont reçus en mairie de Brandérion. Il s'agit alors principalement pour nous de faire entendre nos motivations et de remettre notre pétition forte de 1060 signatures. 
A la fin de cette rencontre, nous avons également demandé à paraître dans la revue municipale. Cette requête est acceptée à condition que notre article ne porte pas atteinte à l'action de la Municipalité.

Notre texte doit être remis pour le 20 juin. Nous déposons notre papier en temps et en heure avec la note suivante :
"Ne disposant pas d'informations sur le cahier des charges de la rédaction pour la revue municipale, nous espérons que cela conviendra. Merci de nous tenir au courant. 
Nous nous tenons à votre disposition pour toute intervention éventuelle sur ce papier."
La version intégrale de l'article est en ligne sous l'onglet Présentation.

A plusieurs reprises, nous avons demandé des précisions sur les modalités de parution notamment la taille de l'article... Détails importants en amont de la rédaction ! Pas de réponse. 
Nous nous doutons que notre article est trop long mais sommes prêts à le retravailler. Cela nous paraît normal et fait partie de ce type d'exercice.

3 juillet : Par courrier, le maire nous explique que cet article ne peut être publié en l'état.
"Lorsque vous nous avez demandé l'autorisation de faire paraître un article dans notre revue municipale vous vous souvenez certainement que j'avais subordonné notre accord à la condition expresse qu'il ne mette pas en cause la municipalité et porte sur une demi-page environ.
Or l'article que vous nous proposez ne respecte malheureusement pas ces conditions. Il nous a donc conduit à ne retenir que l'extrait joint qui, n'étant plus dirigé contre l'action de la municipalité, est considéré comme acceptable"
Le travail de réécriture est fait à notre place ! Nos propositions de réajustement sont restées lettre morte. 

Nouveau délai : nous avons jusqu'au 13 juillet pour indiquer si nous souhaitons ou non la publication de cet article.

10 juillet : Notre réponse est la suivante  
"Pour faire suite à votre courrier du 3 juillet, nous vous confirmons notre souhait de parution, dans la revue municipale, de l'extrait que vous avez retenu. Nous nous permettons deux remarques qui ne devraient pas contrarier vos conditions : 

1 - Nous vous demandons le maintien au début du deuxième paragraphe de l'adjectif qualificatif « apolitique » qui ne constitue aucune remise en cause de l'action de la municipalité, bien au contraire. 
2 - Puisque, comme vous le signalez vous-même, il s'agit d'un extrait, nous vous demandons déontologiquement de signaler les coupures dans le texte par des points de suspension entre crochets [...].

Par ailleurs, pour notre compréhension et afin de nous permettre d'écrire de façon plus pertinente la prochaine fois, vous est-il possible de nous expliquer en quoi cela ne respecte pas l'action municipale de préciser que nous sommes prêts « à intervenir sur tous les sujets qui préoccupent les Brandérionnais » et « à relayer le cas échéant leurs points de vue auprès des autorités, dans un souci accru de démocratie, de transparence et de participation de la population ». 
  
Vous remerciant par avance de nous éclairer sur ce point et vous rappelant que notre démarche se veut force de proposition et ne s'inscrit pas dans une opposition stérile, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations distinguées."
Par courriers du premier adjoint en date du 16 juillet, puis du maire le 24 juillet, il nous est indiqué que l'extrait choisi par le bureau municipal n'est pas modifiable. Fin de l'affaire.

Un Maire reste le directeur de publication de son magazine, revue ou bulletin municipal. A ce titre, il est en effet libre de choisir ce qui paraît ou pas. C'est un fait. 

Mais pourquoi ne pas nous répondre quand on propose de retravailler le texte ? En quoi les passages ou mots supprimés portaient atteinte à l'action municipale ? Ces questions resteront sans doute elles aussi sans réponse...

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